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Pour vous, on démystifie le collagène



"Collagène". Ce mot est presque partout, et en effet, c'est un ingrédient à la mode et largement utilisé non seulement pour les applications cosmétiques, mais aussi pour les compléments alimentaires. La taille du marché mondial du collagène a dépassé les 3,6 milliards de dollars en 2020, avec une croissance annuelle estimée à +8,3% pour la période 2021-2027 [1], tirée par une demande croissante des secteurs alimentaire et nutraceutique, et en particulier, dans ces deux secteurs, des applications de beauté.

Diverses sources, types, procédés... il est parfois difficile de comprendre et de sélectionner un produit à base de collagène qui réponde aux besoins de notre corps.


Le collagène, la protéine la plus abondante de notre corps


Le collagène est une protéine animale naturellement présente dans notre corps. En fait, c'est le principal composant de ce que l'on appelle les "tissus conjonctifs" qui jouent un rôle structurel dans l'architecture et les propriétés mécaniques de notre peau, de nos os, de nos articulations, de nos tendons, de nos muscles, de nos ongles, etc...


Le collagène est naturellement synthétisé par notre corps mais, spoiler alert : à partir de 25 ans, la synthèse du collagène commence à diminuer. Le vieillissement commence et, année après année, il entraîne des effets physiques tels que la perte de mobilité, l'inconfort articulaire et des effets visibles sur la peau au fil des ans.


D'abord utilisé pour traiter médicalement les gênes articulaires, le collagène a commencé à être utilisé en cosmétique dans les années 90 pour réduire les rides et les ridules. Plus récemment, la nutrition préventive est apparue comme une stratégie innovante pour retarder les répercussions du vieillissement et, études scientifiques à l'appui, l'utilisation du collagène dans les compléments dédiés à la santé articulaire et à la beauté s'est accrue.


Quel type de collagène pour moi ?

Il semble important de parler des sources possibles de collagène, et de rappeler que le collagène naturel est nécessairement fabriqué à partir de sources animales : le bovin (34,9% de part de marché en 2022) [2] et le porcin sont les sources de collagène les plus courantes en raison de leur facilité d'accès, mais on peut également trouver du collagène provenant de volailles ou de sources marines. Ce dernier est particulièrement à la mode et les revenus devraient croître de 10 % par an sur la période 2020-2028 [2].



Indépendamment de ces sources, il existe 3 principaux types de collagène (parmi les 28 existants) [3] :

  • Le collagène de type I est le plus abondant, il compose la plupart des parties de notre corps (principalement la peau, les tendons et les os) et est fabriqué à partir de la peau et des os.

  • Le collagène de type II compose le cartilage. Il est principalement fabriqué à partir du sternum de poulet.

  • Le collagène de type III compose la structure des organes creux (miam !) mais aussi la peau.


Quelle différence entre le type I et le type II ?

Dans la conscience collective, le collagène de type I est dédié à la santé et à la beauté de la peau, et le type II à la santé des articulations. A contrario, plusieurs études ont montré que le collagène de type II, tout comme le collagène de type I, ont des effets bénéfiques sur la santé de la peau [4] et des articulations [5], mais à des dosages différents. Pour mieux comprendre la différence entre ces 2 collagènes, il est nécessaire de comprendre d'où ils proviennent. Le collagène est une longue chaîne de protéines d'un poids moléculaire moyen d'environ 300 000 Da, que l'on trouve, comme nous l'avons dit, principalement dans la peau et le cartilage.




Cette matière première, la peau ou le cartilage, est généralement hydrolysée. Le processus d'hydrolyse vise à séparer les molécules complexes et de grande taille en éléments constitutifs. Lorsque vous hydrolysez un collagène de type I (provenant de la peau), vous obtenez environ 95 % des fameux peptides de collagène dont le poids moléculaire est inférieur à 3 000 Da. Génial, n'est-ce pas ? D'autre part, lorsque vous hydrolysez un collagène de type II (provenant du cartilage), vous obtenez environ 65 % de peptides de collagène ayant également un poids moléculaire inférieur à 3 000 Da, la plupart du reste étant des glycosaminoglycanes (que nous appelons les GAGs).



La synergie de l'association naturelle de peptides de collagène et de GAG's


Les peptides de faible poids moléculaire ont été décrits comme hautement digestibles et biodisponibles, ce qui en font des composés très intéressants pour la santé humaine [6-7] . Il a été démontré que les peptides de collagène améliorent de manière significative l'élasticité de la peau et ont une influence positive sur l'hydratation de la peau et la réduction de l'évaporation cutanée [8].


Des études ont également montré que les peptides de collagène bioactifs améliorent de manière significative l'intensité de la douleur articulaire liée à l'activité chez les athlètes souffrant de problèmes fonctionnels du genou [9] et ont démontré un effet anti-inflammatoire potentiel [10].


Parmi les GAGs, le sulfate de chondroïtine et la glucosamine présentent également une bonne biodisponibilité [11-12] et ont montré des effets bénéfiques sur les symptômes du cartilage articulaire [13]. De plus, la supplémentation orale en glucosamine ralentit le développement de l'arthrose [14].


Le collagène chez Abyss


Sur la base de ces observations, Abyss Ingredients a développé Cartidyss®. Un collagène marin de type II dotée d'une composition unique et synergique de peptides de collagène et de GAGs.

Après avoir développé Cartidyss®, nous avons investi dans nos propres études scientifiques et avons démontré les effets de Cartidyss® et de sa composition naturelle à la fois sur la santé des articulations et sur la beauté de la peau. La spécificité de ces études est la faible dose journalière recommandée par rapport aux autres collagènes disponibles sur le marché.


 

Bibliographie


[1] Global collagen market research report, GM Insights, 2021

[2] Collagen market report, Grand View Research, 2021 et 2022

[3] Ricard-Blum S., 2011

[4] Maia Campos et al., 2021

[5] Henrotin et al., 2021

[6] Grimble et al., 1986

[7] Chakrabarti et al. 2018

[8] Proksch et al., 2014

[9] Zdzieblik et al., 2017

[10] Kimira et al., 2019

[11] Du et al. 2004

[12] Volpi 2002

[13] Richy et al. 2003

[14] Wen et al. 2010







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