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Abyss Ingredients au coeur du sport : #1 Benjamin Molinaro


Abyss Ingredients au coeur du sport - Ticket d'entrée pour l'interview de Benjamin Molinaro

Comme nous le savons tous, et particulièrement en France, cet été est placé sous le signe du sport avec l’arrivée des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le plus grand évènement sportif au monde, qui regroupera sur les quais de Seine ce 26 juillet, des milliers d’athlètes, d’entraineurs et de supporters. Alors on s’est dit pourquoi ne pas communiquer cette ferveur sportive aux travailleurs et vacanciers connectés tout au long de l’été ?  

 

Nous voici, nous voilà et nous lançons officiellement cette série d’articles blog : "Abyss Ingredients au coeur du sport" dédiés à la pratique sportive de nos champions, mais aussi de nos collaborateurs… Restez connectés !


Portrait du jour : Benjamin Molinaro

Benjamin Molinaro est un jeune athlète breton originaire du Morbihan. Après avoir mené une carrière exceptionnelle de cyclisme jusqu’à sa majorité, il s’est maintenant engagé dans le triathlon/Ironman (truc de dingue on sait 😱).

 

Il mène aujourd’hui de front sa carrière de diététicien en centre hospitalier et celle d’athlète en triathlon longue distance/Ironman (il n’a peur de rien) 💪.

 

Benjamin, c’est l’infatigable, avide de challenge, inspiré (et inspirant) par une devise qui fait écho chez Abyss : « 100% de moi-même ne valent rien comparé à 1% de toute l’équipe ».


Portrait de Benjamin Molinaro

Nous sommes fières de le sponsoriser dans son parcours sportif et de vous en partager un petit extrait à travers cette interview.


Quelles sont les valeurs que te transmet le sport ?


« Au niveau des valeurs, je dirais l’humilité, toujours rester humble et ne pas viser trop haut. Être réaliste face à ses capacités, ne pas trop se la péter c’est ça, restez humble même face à la réussite. Quelque chose de très important qui m’a été enseigné également, c’est la notion de partage, car tout seul on n’y arrive pas forcément. On pourrait penser que dans un sport dit individuel comme le miens, il n’y a que moi mais ce n’est pas le cas. Quel que soit le sport, individuel ou collectif, on a besoin de toute une équipe derrière nous qui sera composée d’entraîneurs, du personnel médical, de sponsors, de la famille…

 

Et puis aussi, le dépassement de soi. Toute cette dimension qui va nous permettre de voir jusqu’où on peut repousser ses limites, jusqu’où est ce qu’on peut aller, en temps, en distance notamment pour l’Ironman.

Dans ma pratique par exemple, on peut toujours s’améliorer, sur un temps, sur une distance, sur une technique. On peut arriver à faire 2 fois un marathon mais en se disant que la 3ème fois nous permettra d’améliorer le temps par exemple. »


Benjamin Molinaro en épreuve de cyclisme

Peux-tu nous parler d'une réussite dont tu es fier, mais aussi d'un échec et ainsi de l'apprentissage que tu en as retiré ?


« Ma plus grande réussite (il réfléchit) je pense que ce serait dans mes plus jeunes catégories, lorsque j’étais en junior. C’était donc quand j’avais 17 ans et que j’ai réussi à participer à la coupe du monde de vélo qui se déroulait à domicile, à côté de Pontivy en Bretagne. Sans même parler de résultats, c’était mon plus grand objectif d’arriver à me qualifier pour une telle compétition et de concourir avec des grands noms qui encore aujourd’hui participent au Tour de France par exemple. Ça a été source de grande fierté, notamment pour ma famille, puisque ça se jouait à domicile, de prise d’expérience sur le niveau attendu dans ce genre de compétition qui s’apparentent vraiment à un autre monde !

 

La plus grosse déception, c’était l’Ironman de Nice, il y a quelques semaines. J’ai fait un super temps sur la natation, le vélo moins bien car le temps n’était pas celui que je voulais faire, j’avais très mal au dos et il m’était impossible de forcer, et la course à pied encore moins bien car une blessure plus ou moins prévisible qui m’empêchait de bien m’entrainer a resurgit et a donc négativement impacté ma course.

 

Pour être très honnête j’en attendais beaucoup de cette course, et l’échec a donc entrainé une grosse remise en question, après on relativise et on essaye de rester optimiste. Tout ça pour dire que ça ne m’a pas apporté grand-chose, mis à part l’envie de me venger, de retourner à l’entraînement, de me surpasser et puis bah de montrer que ça s’est produit une fois et qu’il n’y aura pas de seconde fois. »


Quelle est ta force et ta faiblesse sur l'Ironman ?


« La natation était une grosse faiblesse, mais avec de l’entraînement je suis devenu plutôt bon, ça a vraiment été une grosse progression. Mon point fort c’est le vélo, dû à mes nombreuses années de pratique, je régresse forcément vu que je ne fais plus que ça mais ça reste mon point fort qui me permet de rattraper mon temps.

 

La course à pied c’est clairement mon point faible car je me blesse souvent. C’est un cercle vicieux car je n’arrive pas à la travailler plus, vu que je me blesse régulièrement. Et ces blessures, elles reviennent surtout à l’entraînement, car c’est un sport où il y a beaucoup de chocs comparés aux autres sports. Il faut réussir à être patient sans trop en faire et ça j’avoue que j’ai encore du mal. Il faut faire du renforcement musculaire ce que je n’ai pas toujours le temps de faire, donc c’est compliqué. »


Photo collage de Benjamin Molinaro lors des différentes disciplines d'un triathon

Quels sont les prochains objectifs ?


« L’objectif était forcément de se qualifier pour l’Ironman d’Hawaï, ce qui n’a pas été possible compte tenu des résultats de l’Ironman de Nice. Aujourd’hui, je suis encore en réflexion sur les prochaines compétitions, mais je pense m’orienter à la fin de saison (septembre), vers un « half Ironman » ou un triathlon distance L, qui en est l’équivalent. Je n’ai pas encore choisi lequel, mais c’est l’objectif. »


Quel est l'athlète qui vous inspire toute discipline confondue ?


« Pour le sportif inspirant, la question est plutôt difficile… mais je vais dire Kilian Jornet. Kilian Jornet, c’est un athlète de haut niveau espagnol spécialiste de ski-alpinisme, alpinisme mais aussi d’ultra-trail. C’est un sportif qui cherche toujours à dépasser ses limites, même à l’entraînement et avec un fort mental en compétition, le tout en restant très humain et c’est ce que je trouve admirable. »


Avant un Ironman, dirais-tu que la préparation psychologique est aussi importante, voire plus que la préparation physique ?


« Je ne dirais pas plus importante que la préparation physique qui est déjà très conséquente. En réalité, ça dépend vraiment d’une personne à une autre. Personnellement, je n’y mets pas beaucoup d’intérêt, je suis plus focalisé sur ma performance et sur le résultat. Je suis sûr de moi, et il ne reste plus qu’à le faire, entre guillemets, mais je ne mets pas vraiment l’accent sur la préparation psychologique. Je sais que je suis prêt, que je suis entrainé, que je connais mon niveau, s’il arrive quelque chose tant pis, mais je sais que j’aurais tout fait pour être présent le jour J. »


Quel conseil donnerais-tu à tous les sportifs qui veulent se lancer à haut niveau ?


Benjamin Molinaro en épreuve de course à pied

 « Le premier conseil serait de l’abnégation. Il ne faut pas lâcher, persévérer, et ce malgré les échecs. Une chose est sûre, on ne peut pas tout avoir du premier coût, en tout cas la plupart du temps. Tout ne se fait pas du jour au lendemain, mais la persévérance finira toujours par payer. L’autre conseil serait de se faire plaisir aussi. Surtout à haut niveau, parce qu’on fait que ça et s’il n’y a aucun plaisir c’est très difficile de tenir dans le temps. »

Prends-tu des compléments alimentaires dans le cadre de ta pratique sportive ?


« J’essaye d’abord de faire par le biais de l’alimentation, déformation professionnel haha !

Mais sinon oui je me supplémente, je prends de la whey tous les jours, surtout après les entrainements comme la course à pied qui sont très traumatisants.  J’en prends aussi après les grosses séances peu importe le sport, pour tout ce qui va être augmentation de la vitesse de récupération. Ça va aussi me permettre d’enchaîner des séances sans me blesser. Je me supplémente également en vitamine D l’hiver, surtout en Bretagne haha, pour l’énergie principalement mais aussi pour le moral. Parce que je pense que si le moral va bien, ça va mieux partout, et côté physique moins de risques de blessure. »


Un petit mot pour Abyss ?


« Je n’ai pas grand-chose à dire à part milles mercis ! Je les remercie de me soutenir dans ce projet sportif, je suis très fier de les représenter et j’espère surtout pouvoir leur faire honneur sur cette fin de saison. »

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